Pourquoi prévoir une distance minimum pour le mobilier urbain ?

La mise en place d’une distance minimale permet d’agir sur de nombreux paramètres. La sécurité est la première raison invoquée, en particulier celle des piétons et des usagers de la route. Une distance suffisante entre le mobilier urbain et la voirie permet de minimiser les risques d’accidents ou de collisions. Si le mobilier urbain est placé trop près de la chaussée, il peut gêner la circulation des véhicules ou entraver la visibilité des conducteurs, par exemple.

Une distance adéquate entre le mobilier urbain et la voirie permet également de garantir l’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite, que ce soient les personnes en fauteuil roulant, les personnes âgées ou les parents avec des poussettes. En laissant suffisamment d’espace entre le mobilier urbain et la voirie, elles peuvent facilement accéder au mobilier urbain et se déplacer facilement sur le trottoir.

En assurant une distance suffisante entre le mobilier urbain et la voirie, la municipalité garantit la fonctionnalité des éléments. Par exemple, si un banc est placé trop près de la chaussée, les utilisateurs pourraient être gênés par le bruit et la pollution. Si une corbeille de rue est placée trop près d’un banc, elle pourrait gêner les utilisateurs du banc.

Quelles sont les distances minimales recommandées entre le mobilier urbain et la voirie ?

Qu’est-ce que le mobilier urbain et la voirie ?

Le mobilier urbain est un terme qui fait référence à tous les objets, structures et équipements qui sont installés dans l’espace public d’une ville pour répondre aux besoins des citoyens et des visiteurs. Il peut prendre de nombreuses formes et fonctions différentes, allant des bancs publics et des corbeilles de rue aux fontaines, en passant par les abribus, les panneaux d’affichage publicitaire, les bornes de recharge pour véhicules électriques, etc.

La voirie regroupe l’ensemble des voies de circulation publiques situées dans une ville, une commune ou une région. Elle est donc composée des routes, des rues, des avenues, des chemins, des trottoirs, des pistes cyclables, des parkings et de tous les autres éléments qui permettent la circulation des véhicules et des piétons dans l’espace public.

Quelles sont les distances à prévoir ?

La distance recommandée entre le mobilier urbain et la voirie peut varier en fonction de nombreux facteurs et selon les réglementations locales. La largeur de la rue, la fréquence de circulation, la hauteur du mobilier urbain et le type d’usage auquel il est destiné influent sur la distance minimale à respecter.

Cependant, il existe des normes et des réglementations spécifiques qui déterminent la distance minimale requise entre le mobilier urbain et la voirie. La Circulaire interministérielle 2007-53 DGUHC du 30 novembre 2007 prévoit une largeur minimale de 1,40 m libre de tout obstacle, et éventuellement une largeur entre 1,20 m et 1,40 m sur une faible longueur si des contraintes rendent le minimum impossible à respecter. Dans le cas de mobilier urbain particulièrement imposant, comme un abribus, par exemple, cette largeur peut descendre à 90 cm de chaque côté. Si côté bâti, ce minimum de 90 cm n’est pas envisageable, la largeur côté voirie devra atteindre 1,40 m.

Pour un aménagement optimal de la voirie, le cheminement de l’ensemble des usagers doit être facile et fluide. Pour un déplacement simple, une distance minimale d’1,40 m doit permettre à un piéton et une personne à mobilité réduite de se croiser sans se gêner.

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